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PÉRIODE DE RECHERCHE1561›1961 |
Le clergé a détenu très longtemps le monopole de l'état civil. Les archives religieuses sont conservées dans chaque paroisse et remontent parfois jusqu'en 1545. Elles se composent des registres des baptêmes, des mariages et des inhumations, mais également des listes des paroissiens. Ce privilège s'est en partie perpétué jusqu'à aujourd'hui. Le concordat de 1984 reconnaît les effets civils des unions contractées par le mariage religieux lorsque celui-ci est transcrit sur le registre communal, et dit d'autre part que les sentences de nullité prononcées par les tribunaux ecclésiastiques sont automatiquement déclarés valables civilement par arrêt des cours d'appel.
Pendant de longues années, les prêtres accomplirent baptêmes, mariages et enterrements sans tenir un seul écrit. Dans les pays chrétiens, les populations étaient obligées de suivre la religion de l'état en retour des garanties politiques et de sécurité que l'état leur accordait. Etre citoyen d'un état et suivre la religion de cet état était une seule et même chose. Le prêtre paroissial, en baptisant et en célébrant les mariages, était le représentant de l'église, mais aussi celui de l'état, et, ainsi, avec le temps, il en vint à assumer les attributions d'officier de l'état civil. Il s'acquitta de ce rôle jusqu'aux conquêtes napoléoniennes, époque à laquelle l'union entre l'église et l'état fût momentanément rompue et les attributions d'officier de l'état civil confiées aux communes. Ce transfert de compétences s'effectua graduellement entre la fin du XVIIIème siècle et 1870, date de l'unité définitive et beaucoup de registres paroissiaux furent remis aux archives communales, provinciales, nationales.
Au début du XVème siècle les premiers registres apparaissent, avec cependant quelques exceptions :
On a des registres de décès de certaines villes datant de 1290 :
L'utilisation du nom de famille remonte à la fin du XVIème siècle ou au début du XVIIème.
Le concile de Trente (1543-1363) ordonna à chaque paroisse de tenir un registre des baptêmes, mariages et décès et recensement des familles de la paroisse lequel contient les noms des personnes regroupées en familles avec mention du sexe, de l'âge et des sacrements administrés.
Bartiosa, dont l'ouvrage en latin " De officio e potestate parochi " publié en 1634 codifie les modalités de la tenue des registres paroissiaux, le plus important registre paroissial est le " Status animorum ". Véritable recensement des paroissiens avec noms, prénoms, filiation, âge et profession.
C'est en 1865 que la loi civile enregistrera nom et prénom fixant par là même l'orthographe, le plus souvent fantaisiste.
En 1933, un comité fut institué pour étudier les problèmes de population, et une commission pour l'histoire Démographique publia alors un important catalogue intitulé " Sources archivistique pour l'étude des problèmes de population " (3 tomes), à l'occasion du congrès international de démographie de la même année, une seconde édition fut publiée en 1939/1940. I1 s'agit d'une œuvre plus importante à laquelle de nombreux historiens notoires ont collaboré et qui comprend 11 tomes. Elle répertorie un grand nombre d'archives paroissiales pour les principaux centres urbains. Ce travail fut malheureusement interrompu par la seconde guerre mondiale.
Les sièges épiscopaux possèdent des archives concernant autant les paroisses qui ont été supprimées ou abandonnées que des paroisses encore en exercice mais dont les fonds ont été transférés ou regroupés.
Comme en France, les italiens font souvent appel aux notaires (achats et ventes, testaments...). Documents très riches, ils vous donneront de précieux renseignements sur la famille.
Comme en France, les registres de l'insinuation (registri d'insinuazione) ou registres de contrôle des actes répertorient tous les actes passés devant notaire.
Les archives notariales de plus de 100 ans sont conservés aux archives d'Etat.
Elles sont classées par notaires puis par nom, par ville, par hameau "fragionne".
L'Administration des Archives Nationales, qui dépend du Ministère de la Culture, tente aujourd'hui d'inventorier et de regrouper les archives des régions italiennes au travers d'un portail Internet unique, comme en témoigne son site
http://www.archivi.beniculturali.it
Le cadastre : le plus ancien pour le Piémont date
de 1723 (il y a aussi un cadastre napoléonien qui date de 1805). On
y trouve des cartes des villages avec les parcelles et un registre
des propriétaires. Il est conservé à Turin, via Piave.
Les registres des Confrèries (religieuse ou professionnelles). Ces
registres ont été supprimés à l'époque napoléonienne.
Registres de conscription : conservés à la ville capitale (Turin
pour le Piémont)
Presque tous les noms de famille italiens se terminent par une voyelle et beaucoup viennent de sobriquets descriptifs. Même après que les noms de famille héréditaires aient été adoptés en Italie, les sobriquets descriptifs ont souvent continué à se transmettre d'une génération à l'autre et ont petit à petit remplacé les noms de famille héréditaires. Cette pratique a engendré de nombreux noms d'animaux, de poissons, d'oiseaux et d'insectes. Les noms de famille suivants sont d'origine italienne et se terminent tous par une voyelle : Canella (celui qui vivait là où l'herbe couchée poussait), Medici (celui qui pratiquait la médecine), Pellicano (qui était sensé posséder les caractéristiques d'un pélican) et Rotolo (celui qui fabriquait des manuscrits ou écrivait dessus).
Divisée en plusieurs Etats (Savoie, Piémont-Sardaigne...), l'Italie est en grande partie annexée par Napoléon.
1815 : Les anciennes monarchies sont rétablies.
A partir de 1815, suite au congrès de vienne, l'Italie se retrouve sous la coupe de l'Autriche. L'idée d'une unité italienne commence à faire son chemin : c'est le début du Risorgimento.
1859 : Victor-Emmanuel II, roi de Piémont-Sardaigne, libére la Lombardie occupée par les autrichiens.
1860 : Les populations d'Italie centrale insurgées depuis
1859 votent leur réunion au Piémont.
1861 : Le royaume d'Italie est proclamé avec Turin, puis Florence (en 1865) comme capitale.
1870 : L'unité italienne est achevée.
1871 : Rome devient capitale.
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